SUD-KIVU/ UNPC: Les médias, une église au milieu du village et non un pyromane
L’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC et le Conseil Supérieur de l’Audio Visuel de la communication CSAC, dans leur L’activité du consortium, ont réuni en date du 29 juillet 20 dans la salle Belvédère sise avenue E.P Lumumba dans la commune d’Ibanda à Bukavu les responsables des médias et journaliste dans le cadre de faire un rapport de la centrale de monitoring au Sud-Kivu. Mais aussi leur faire part des défis et avancés remarqués tout au long de ce trimestre dans la manière de diffuser les informations.
C’est dans ses activités des routines de rendre compte de toutes les données trimestrielles que la centrale réceptionne auprès des tous les médias partenaires qui fonctionnent dans la province du Sud-Kivu.
Au cours de cette réunion de restitution qui a réuni les professionnels de la presse, il va être révéler que presque tous les médias du Sud-Kivu se sont beaucoup plus focalisés sur la couverture du procès dit de 100 jours. Mais aussi un certains nombre de dérapages ont été enregistrés par la centrale de monitoring. L’UNPC en a profité pour faire des remarques et recommandations aux uns et aux autres.
Ces organes de contrôle et d’autorégulation de la presse, section du Sud-Kivu saluent le professionnalisme de certains médias qui en dépits de plusieurs pressions, préférences et engin du moment ont su se contenir et ont pu tenir au respect de la neutralité. Néanmoins ces derniers ont regretté quelques dérapages qui auraient caractérisé d’autres médias de la place jugés de grands médias, qui se seraient laissé emporter par l’ignition et préférence.
‘’Cela étant nous avons pu relever un certains nombre de dérapages, parce qu’il y a certains invités dans des médias de la place qui se sont permis de propos haineux, des propos vidangeurs et des propos qui incitent au soulèvement. Mais comme nous sommes là pour un journalisme de paix, nous remercions tous les médias de Bukavu qui ont su contenir ses ardeurs que certains acteurs politiques et acteurs de la société civile ont essayé de distiller au travers les médias,’’ fait remarquer Darius Kitoga président sectionnaire de l’UNPC Sud-Kivu
Signalons que certains observateurs pensent que l’UNPC semble n’est pas être à la hauteur de sa tâche qui serait de suivre tout les médias dans la province. Pour ces analystes indépendants, la prolifération de médias non professionnels fait que certains tombent dans les cas de délit de presse en ignorant leur rôle et par manque de formation et information.
‘’Plusieurs médias ouvrent pour de fins politique et commerciales. Ils s’enfichent des règles d’éthique et de la déontologie. Un tel comportement les expose à des poursuites judiciaires et d’autres sont à la Mercie de service de renseignement. Vos organes d’autorégulation, contrôle et de censure ne font pas correctement leur travail,’’ condamne un Maître avocat.
Darius Kitonga, pense que c’est juste une stratégie de travail pour choisir quelques médias pendant une période donnée. Tout en reconnaissant que la tâche n’est pas facile, il rassure que le mieux est fait pour rendre compte de tout ce qui est fait et donner par ricochet de recommandations.
‘’Plus de 86 maisons de presse en province et une trentaine à Bukavu ça fait vraiment énorme. Dans de telles séances comme ça, faire la restitution on peut rester toute la journée sans terminer. C’est pour cela que nous sélectionnons et il faut critiquer les médias sélectionnés et d’autres vont bénéficier des recommandations que nous émettons puisque nous rendons un même travail,’’déclare-t-il.
Le président sectionnaire de l’UNPC Sud-Kivu rassure que dans le pays et dans sa province ils réfléchissent pour voir dans la mesure du possible comment réguler les médias en ligne et les médias sociaux qui émettent à partir de la province du sud Kivu.
Patrick Babwine
Vous aimez nos contenus?
Deboutrdc.net met tout son cœur pour réaliser des contenus interactifs et immersifs que vous pouvez retrouver sur tous vos supports. Journalistes, photographes, graphistes et développeurs collaborent étroitement pendant plusieurs jours ou semaines pour vous proposer des interviews et des analyses qui répondent à une grande exigence éditoriale.
Leur réalisation prend du temps et des ressources considérables. Nous sommes cependant persuadés que ces investissements en valent la peine et avons fait le choix de laisser ces contenus en libre accès et dépourvus de publicité. Un choix rendu possible par ceux qui croient en l'indepenance de notre média.
Pour continuer à travailler en totale indépendance éditoriale et produire des contenus interactifs, deboutrdc.net compte sur vous. Si vous souhaitez nous soutenir, veuillez nous écrire à
directeur@deboutrdc.net ou via WhatsApp à +243 854566913