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SUD-KIVU : Une justice transitionnelle, l’une des voies pour obtenir réparation aux victimes des violations DH

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Tout au long de son séjour à Bukavu le ministre des droits humains a débattu sur la sempiternelle question de l’implémentation de la justice transitionnelle en RDC. Le ministère de droits humains a pour mission de veiller au respect de la dignité de la vie humaine. Tout compte fait, l’invité des DDH au Panorama pense qu’il existerait de comportement, des actions, des faits, des choses, des gestes et attitudes que l’on ne devrait pas tolérer dans une société civilisée, la violation de droit des hommes.

Retraçant l’histoire de violations grave des droits humains, André Lite remonte vers les années 1960-1994 où plusieurs cas d’exactions se seraient enregistrés au pays jusqu’à nos jours. Tout remonte de l’époque coloniale qui fut l’une de pire d’Afrique avec le cycle infernal des violences.

Le ministre dans son speech reconnait qu’il y a trop de défit auxquels son secteur est en train de faire face. En rassurant aux défenseurs des droits humains dans la salle qu’il n’a que la défense de la vie comme travail, des efforts seraient aménagés pour assainir le secteur. Néanmoins les travaux de rectification seraient entrain d’être fait comme il en serait le cas même pour des nations sous développées. Au travers l’instauration d’une justice équitable la nation peut prétendre aspirer à un Etat de droit.

’Dans certaines nations qui nous ont procédé notamment en occident où ils en sont encore à des rectifications et des ajustements, même si des notions basiques d’égalité, de non discrimination, de protection des vulnérables comme femmes, enfants et personnes de troisième âge sont en avance,’’

Dans son discours, le ministre national du droit humain préconise la création des Etats généraux et la nécessité de l’implémentation de la justice transitionnelle en RDC dans le but de lutter contre l’impunité et favoriser la réconciliation. A en croire, c’est depuis Février 2014 que l’Union Africaine a adopté l’exécution de la justice transitionnelle en Afrique ; le Congo aurait adopté le projet en 2019.  

’ Pour stabiliser notre pays, il faut une justice transitionnelle, parce qu’il va de soi. On ne peut pas parler de paix durable, de garantie de non-répétition de ce genre des crimes sans que la justice ne soit stable. Conscient du rôle indiscutable de la société civile dans le cadre de ce processus, nous avons estimé que nous devions les approcher, discuter avec eux récolter leur avis en perspective des états généraux à intervenir sous peu. C’est ainsi que nous prétendons donner une réponse à la question de la population au pays,’’ a-t-il attiré l’attention du publique André Lite ministre des DH.

Le débat a été enrichi par les interventions des DDH présent dans la salle et qui souhaitaient savoir concrètement ce que le ministre national des droits Humains attend d’eux pour faire avancer les choses. Ces derniers demandent au ministre de ce qu’il fait des recommandations que les DDH lui fournissent dans le cadre de la dénonciation ?

‘’Je pense que la présence du ministre ici est une partie de réponse à la population du Sud-Kivu qui a manifesté le 01 octobre. Cette manifestation était une opportunité pour qu’on puisse réfléchir  à une justice transitionnelle capable d’apporter des solutions idoines  aux crimes commis à l’EST de la RDC. Au niveau du gouvernement il y a effectivement un projet du décret  qui au lieu de répondre à l’approche justice transitionnelle qui se veut holistique, on a comme impression que le gouvernement ne veut pas que les auteurs des crimes puisse repondre de leurs actes,’’ croit Raphaël Wakenge DDH.

Signalons que toujours dans son discours, le ministre national des DH n’a cessé d’insinuer  que la possibilité d’installation d’un tribunal international pour le Congo ne dépend pas de la seule volonté du gouvernement, mais aussi de la communauté internationale.

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