Pendant que le monde entier fait face à la pandémie du covid-19, aucune manifestation solennelle regroupant les infirmiers n’a été organisée à Bukvu ce mardi 12 mai 2020, à l’occasion de la journée internationale des infirmiers. Pour célébrer cette journée, les infirmiers sont restés dans leurs services en train de vulgariser et faire appliquer les mesures de barrières pour la lutte contre le coronavirus. Malgré les multiples défis à tous les niveaux, ces auxiliaires de santé réaffirment la détermination de sauver des vies à tout prix.
Theodore Ntaburhe, président du conseil provincial de l’Ordre National des Infirmiers du Congo ONIC/Sud-Kivu, encourage les infirmiers et les appelle au professionnalisme bien que les conditions de travail sont critiques. Il demande à ses collègues de revendiquer leur droit d’une manière pacifique sans abandonner la population.
‘‘Continuez, persévérez, restez et soyez professionnels, revendiquez d’une manière normale et pacifique sans abandonner la population. Restons fidèles à nous même, restons fidèles à nos malades et à notre serment. Nous demandons aux gouvernants de valoriser la profession infirmière. Parce que l’infirmier étant à la première ligne du front, sa profession doit être valorisée,’’ interpelle Theodore Ntaburhe
De son côté Joto Byamungu Mushagalusa président du syndicat des infirmiers du Sud-Kivu sont exposés au covid-19 car ayant pas reçu le soutien du gouvernement.
‘‘Pour la prévention du covid-19, les centres de santés et les hôpitaux surtout les structures sanitaires de périphéries, les infirmiers n’ont pas reçu de la part du gouvernement ses intra pour la prévention. C’est ainsi que nous comme infirmiers nous déplorons cette façon, car nous sommes beaucoup plus exposés pour combattre le coronavirus. Nous avons une prime de misère pourtant nous sommes plus exposés, c’est pourquoi nous demandons au gouvernants d’améliorer nos conditions de vie,’’ demande Joto Byamungu Mushagalusa
Il est à noter également que la plus par d’infirmiers œuvreraient sans être reconnus par l’Etat congolais et ne redoivent pas le primes de risque pourtant un droit légal.
Bernardin Matabaro