Bukavu : Première assemblée du comité local de gouvernance participative quartier de Nguba
Le comité Local de Gouvernance participative, une structure qui s’occupe de la sensibilisation de la population au compte de la gestion de la chose publique, a organisé une assemblée ce samedi 17 Avril 2021 dans salle Esthétique. Elle est passée en revue de toutes les situations alarmantes qui se vissent dans le quartier Nyalukemba.
Pour le coordonnateur de cette Structure, maitre Faustin Batumike, il est de leur coutume d’organiser trois assemblées par ans. Ces assemblées permettent d’évaluer le niveau de la redevabilité locale au sein de leurs entités respectives. Au cours de cette évaluation, les participants ont formulé des recommandations et suggestions à inlure dans le cahier de charge à déposer à qui des droits.
« La population décrie l’insécurité grandissante dans le quartier Nyalukemba, la spoliation de cimetière et servitudes, une construction anarchique qui a comme conséquence l’insalubrité, l’insécurité, absence des sentiers et canalisations pour la gestion des eau usagées et celles de la pluie. Le manque du courant ce qui ouvre la porte aux personnes non autrement identifiés. Aussi la regideso qui tarde à fournir de l’eau potable au quartier situation qui expose la population à des maladies hydriques. » Faustin Batumike
A en croire, dans ces assises, la population a été conscientisée à une prise de conscience dans la gestion de la chose publique. En outre, elle devrait savoir que la gestion d’une entité n’est pas une exclusivité des cadres de base moins encore des autorités du milieu. Pour rappel, la constitution à son article 5 stipule que la souveraineté appartient au peuple qui l’exerce directement par la voie référendaire ou par l’élection et indirectement à travers ses représentants.
A notre source d’ajouter, « les marchés pirates qui sont devenus un cop des policiers et des petits commerçant, on y trouve à boire et à manger. Le problème lié au recensement ou nous assistons à l’exode rural et la migration des femmes burundaises dans l’avenue Milima vers somenki. Nous assistons au vagabondage et à la consommation de la boisson fortement alcoolisée » déclare le coordonnateur de CLGP
Présent à cette assemblée, Déo Kurasa, chef de quartier Nyalukemba déplore quelques cas de justice populaire dans son entité. Néanmoins, il sensibilise chaque ménage à venir enregistrer ses visiteurs au bureau du quartier, afin d’obtenir un jeton de séjour.
Signalons qu’il y avait la présence de certains responsables militaires et policiers entre autre le commandant de la SCIAT Nyalukemba, et le président communal d’Ibanda.
Par Carine Bintu