Sud-Kivu : 11 blessés graves lors de la répression sanglanted’un meeting des députés, PPI alerte le président de la République
L’ONG de défense des droits humains Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) condamne avec la dernière énergie la répression sanglante par la police du meeting organisé par certains députés provinciaux du Sud-Kivu au terrain de Funu à Bukavu. En attendant le bilan définitif de cette répression, le monitoring effectué par PPI fait état de 11 blessés graves, parmi lesquels le journaliste Pascal Boji de Canal Futur et un député provincial atteints par balle réelle.
PPI rappelle au Gouverneur de Province Théo Ngwabidge que non seulement l’article 26 de la constitution et d’autres lois de la République garantissent le droit à la liberté de manifestation, mais également, il ne sera jamais toléré que les mesures de luttes contre le coronavirus soient prises comme alibis pour violer le respect des droits humains au bénéfice des intérêts politiques.
Suite à ces incidents PPI demande entre autre au président de la République de mettre fin à la cacophonie qui prévaut dans la province du Sud-Kivu.
PPI demande au Président de la République de s’impliquer personnellement pour mettre fin à la cacophonie qui prévaut depuis plusieurs mois entre l’assemblée provinciale et le Gouvernement Provincial du Sud Kivu, à la base de réquisition de force considérée comme un acte de règlement de compte ce 18/04/2021 ».
Dans le même angle PPI demande à toutes les victimes de cette répression sanglante de saisir les instances judiciaires compétentes, entendues qu’elles bénéficient d’office de l’accompagnement de PPI pour que les auteurs de ces actes ignobles ne demeurent pas impunis.
Cette organisation de protection des droits des DDH et des journalistes demande au gouvernement central de demander au gouvernement provincial du Sud Kivu de prendre en charge les soins de toutes les victimes de cette répression qu’il a occasionné.