SUD-KIVU : La malnutrition, est-elle une maladie honteuse ?
Dans la province du Sud-Kivu, les cas des malnutris ne cessent d’accroitre. La plus part des cas seraient enregistrés à l’intérieur de la province où la vie d’une grande partie de la population est difficile. Cette maladie n’est qu’un état Physiopathologique de la sous nutrition caractérisée par le manque des nutriments dans le corps, inadaptés au besoin et qui conduit à une carence nutritionnelle.
Les prélats des confessions religieuses, essaient d’apporter un appui à ces victimes dont la plus part provient des familles vulnérables, malgré les efforts des religieux, le malheur persiste.
Selon le constat amer fait par deboutrdc.net, il est clair que la malnutrition constitue un sérieux danger avec des effets néfastes sur la population de la province du Sud-Kivu. La maladie en soit fait moins de terreurs pour certains jusqu’à penser qu’il y aurait un type des gens consternés, alors qu’il s’agit simplement d’une mauvaise nutrition.
La confusion garde sa place à un certain niveau et nécessite quelques précisions.
Le nutritionniste Almedar Muhambe Désiré, affirme que quelque soit la forme, l’âge et le poids, une personne peut tomber dans cette situation de malnutrition. Pour lui, les enfants et les personnes de 3eme âge seraient les plus exposés.
‘’ Les plus exposer sont ces personnes vulnérables qui ne mangent que pour ses rassasier. Les personnes de 3e âge et les enfants de 6 à 24mois sont le plus concernées. Il ne suffit pas de manger pour se rassasier il faut manger en qualité et en quantité tout en respectant le denrée alimentaire ’’, renseigne-t-il.
Contactée le ministre provincial de la santé, Cosmos Bishisha, n’a pas hésité de décliner la responsabilité et renvoyer la question à son collègue de l’agriculture.
‘’ Tout d’abord, la prise en charge de la malnutrition marche à travers le ministère et ses partenaires. Dans la province la politique de lutte contre la malnutrition s’exécute conjointement avec le ministre de l’agriculture. Cela aide pour la promotion du secteur agricole. ceci dit, le ministère de l’éducation doit sensibiliser sur les bonnes pratiques alimentaires, mais aussi accompagner les agriculteurs à produire les aliment qui couvriront les denrées alimentaires’’ Conclut Cosms Bishisha.
Par Marianne Kulimushi