jeudi, juin 19, 2025
InsécuritéJustice

ITURI / NORD-KIVU : ces massacres qui ont fait état de 15.501 morts

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Au total 15.501 personnes auraient perdu leur vie dans les différents massacres enregistrés dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri, en République Démocratique du Congo, depuis 2008.  Ce bilan des crimes contre l’humanité qui est à la fois déplorable et amer, est connu par des autorités congolaises qui ne veulent pas décider sur le rétablissement de la paix dans ces deux provinces. D’aucuns se demandent quelle explication à donner aux générations futures par rapport à ces différents massacres qui emportent des innocents. C’est le cas d’un élu de Butembo, Tembos Yotema, qui a fait des enquêtes en concluant  dans son rapport que cela devrait maintenant prendre fin.

Selon Tembos Yotema,  l’insécurité qui demeure une monnaie courante dans ces deux provinces fait état de plusieurs morts. Ce dernier renseigne également que, 4.968 attaques ont été enregistrées dans lesdites provinces, et cela dans .1093 entités.

« Les tribus confondues sont victimes de ces massacres. Les décideurs congolais devraient mettre un accent particulier sur la question sécuritaire de l’Est de la RDC, afin de mettre fin à cette politique de l’élimination de ce peuple et d’une manière particulière les Nandes qui sont plus victimes  par rapport à leur nombre suivant les statistiques », a-t- dit.

Bien plus, ce dernier fait savoir que, selon son enquête faite sur 1000 survivants, 415 de ces derniers pensent que l’objectif de ces massacres c’est de balkaniser la RDC, et 369 estiment que la récupération des minerais serait la raison de ces différents massacres, et enfin 154 autre personnes indiquent que le peuple Bandé serait le plus visé dans cette affaire.

Par ailleurs, Tembos Yotema indique encore que, selon  toujours ses enquête, la plupart de ses enquêtés aurait affirmé que, des réfugiés Rwandais, des militaires Rwandais infiltrés dans l’armée congolaise, ainsi que des rebelles du mouvement Allied Democratic Force en collaboration avec la Monusco, figurent parmi ceux qui sèment la terreur dans ces deux provinces.

Délphin Kayilanda depuis Béni