BENI : Militant du sang, Jason Katya Muhiwa s’engage dans la défense des droits de l’enfant congolais dès son bas âge
Jason Katya Muhiwa est un jeune leader qui a fondé son leadership pour défendre les droits humains à l’occurrence de l’enfant. Né le 11 janvier 2004 dans la ville de Butembo. Vers l’année 2021-2022, sa famille lui déménage pour la ville de Béni où il est inscrit à l’école primaire de Kilowa. Pour lui, les massacres de béni seraient à la base du fondement de son leadership pour ainsi décrier les violences commises à l’endroit de l’Homme.
.« Ma vocation dans le monde de la lutte pour les droits humains est née pendant les années 2016, suite à une rumeur qui avait circulée dans la ville faisant état d’une présence des rebelles Allied Démocratique Force ADF dans la ville de béni. Cette situation avait créé une panique dans la ville. Nous avions quitté la partie sud de la ville pour le Nord. Moi j’habitais le quartier Malepe dans la partie Sud et je voulais fouir dans le quartier Tamende dans la partie Nord de la ville, les eaux des rivières avaient déjà débordé, je me suis noyé dans la rivière voulant traverser mais les hommes de bonne fois m’avaient sauvé. Cette situation m’avait beaucoup dérangé, et avait créé un esprit de lutte contre toute violation des droits humains afin de rétablir la paix en République Démocratique du Congo en général et dans la ville de Béni en particulier ». a-t-il dit.
Comme tant des victimes dans la ville de Béni, Jason Katya muhiwa a connu des grandes peines dues à des circonstances néfastes comme l’insécurité et autres choses, et cela lui a poussé à mourir en luttant qu’en fouillant.
« J’ai vécu tant des choses dans la ville de Béni depuis mon enfance. Des massacres, des pandémies de toute sorte mais je constatais que la plus part des gens ne voulaient pas hausser la voix, cela m’a poussé à une lutte contre l’impunité malgré que cela peut me causer la mort. Comme je me sentais un peu bloqué de transmettre mes idées et tout ce que je pouvais faire comme, j’avais pas une organisation à laquelle j’appartenais, je me suis décidé d’être membre du parlement enfant grand Nord-Kivu. En janvier 2019, J’ai été nommé deuxième vice-président dudit parlement, et le 29 juin 2019 j’ai été élu le président titulaire », renseigne-t-il.
Lors de son règne à la tête du parlement d’enfant de Béni ainsi qu’à la coordination du grand Nord-Kivu, ce dernier effectue des voyages pour lutte pour la défense des droits de l’enfant, et qui par la suite se démarque par sa manière de travailler malgré son bas âge.
« Dans le voyage que j’ai effectué aux îles philippines, j’ai participé au conseil triennal de Wold Vision pour représenter les enfants de la République Démocratique du Congo. J’ai parlé de la vie ainsi que des problèmes qui affectent les enfants de l’Afrique centrale. J’ai gagné le titre de Young leader for ending violence against children in the world, qui me confère la possibilité de participer dans toutes les activités internationales concernant les droits des enfants », a-t-il fait savoir
Dynamique de son état, Jason Katya muhiwa a été certifié plus de trois fois par l’organisation Wold Vision, pour son travail abattu dans la lutte pour les droits humains.
« En septembre 2020, une campagne de la mobilisation pour prévenir la génération perdue dans la campagne intitulée »It takes a world to end violence against children » . Je suis certifié trois fois par World Vision en raison de ma participation active », rensegne-t-il.
Dans le cadre toujours de sa lutte, ce dernier a eu à participé dans manifestations de marche ainsi que de sit-in.
« Moi et mes collègues avons organisé un sit-in à la mairie pour condamner l’insécurité, et exiger l’arrivée du président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Cette série de manifestation était de 8 jours. Nous avions réussie à mobiliser des centaines d’enfants écoliers et élèves qui avaient campé à la mairie de Beni, la police et FARDC vont chercher à nous étouffer, nous disperser mais sans succès. Les parents étaient d’accord avec nous comme l’insécurité de Beni ne concerne pas une seule personne », a-t- fait savoir.
Ce défenseur des droits de l’Homme a connu des attaques de toute sorte lors de sa lutte mais à juger bon de continuer malgré tout. Au cours d’une certaine manifestation dans la ville de Béni, Jason Katya Muhiwa a été victime des intimidations policières.
« Moi personnellement j’avais subit des menaces des autorités de la ville pour me demander de lever la manifestation mais comme je ne faisais pas la jungle, je n’ai pas céder aux intimidations. Huit jours après avons été dispersés par des bombes en gaz lacrymogène et balle réelles par la police, qui va même bruler nos campements et va arrêter 78 jeunes parmi lesquels 14 filles, et tous seront transférés à l’auditorat puis amenés dans les établissements de garde et rééducation des enfants. Ils seront libérés après une nuit au cachot suite à la pression des différents partenaires », a-t- il dit.
Ce jeune héros, a participé au dialogue inter générationnel de l’Union Africaine tenue à Kinshasa en septembre 2021 et après, en 2022, il a conçu un projet sur la vulgarisation de la convention Africaine relative aux droits des enfants mais aussi la connexion du parlement d’enfant et le ministère famille et enfant.
Les personnes qui l’inspirent
« J’aime beaucoup lire les ouvres de Malalaye Luzayune, icône qui défend beaucoup sur les droits des enfants dans le monde et qui a reçu le prix nobel de la paix étant encore enfant. J’adore aussi les héros de mon pays comme par exemple, Emery patrice Lumumba, Mzee Laurent Kabila et les autres. J’ai souvent lit les ouvrages de Patricio Kweza qui figure parmi les jeunes leaders de la défense des droits des enfants ».
Devenir DDH, la vision de Jason Katya Muhiwa
« Je veux être parmi les défenseurs des droits humain, surtout ceux des enfants pas seulement ceux de mon territoire mais du monde en général. Aller plus loin que c’est que nous imaginons, la paix et la maîtrise de tous les droits humains sont mes deux phrases que je me suis choisi comme slogan », renseigne-t-il
Ses livres et chansons préférés
Ce dernier lit souvent le livre à caractère révolutionnaire qui le pousse à travail pour la cause des autres.
« J’aime beaucoup lire les livres à caractère politique, comme par exemple le livre intitulé « Mobutu l’homme seul » mais aussi le livre du militantisme. J’aime écouter les chansons révolutionnaires qui ne dépasse pas la liberté d’expressions et celles qui me motivent encore plus pour que ma lutte donne des fruits », a-t-il dit
Tout en se disant très regret de voir une nouvelle génération congolaise qui ne se soucie pas du futur de la RDC, Jason Katya muhiwa demande à ladite jeunesse, de se battre pour l’intérêt de toute la communauté congolaise.
Délphin Kayilanda
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